12ème commémoration du séisme : Au Palais national, Ariel Henry étrille certains politiques

Cité dans les révélations de Rudolph Jaar au journal américain New-York Times, Ariel Henry trouve la meilleure tribune pour se défendre. Au Palais national, à l’occasion de la 12ème commémoration du séisme du 12 janvier 2010, devant une foule de militants presqu’acquis à sa cause, le premier ministre, charge certains politiques jugés responsables des malheurs d’Haïti.

Les comploteurs de l’assassinat du Président Jovenel Moïse comme les politiques qui ont tenté à deux reprises (Pont-Rouge et Gonaïves) d’assassiner le Premier ministre sont tous logés à la même enseigne. De l’avis du chef du gouvernement de facto, les politiques qui tirent les ficelles dans la débâcle d’Haïti sont aussi redoutables que les phénomènes provoqués par la colère de la nature.

Mercredi, au Palais national, à l’occasion de la 12ème Commémoration du séisme du 12 janvier 2010, le premier ministre, Ariel Henry, empêtré dans un scandale lié à son implication présumée dans le meurtre de Jovenel Moïse, charge des hommes politiques et acteurs du secteur privé qui alimentent la violence dans le pays. Sans citer de nom, le patron de la Primature, critique certaines méthodes jugées condamnables.

« Les valeurs et les morales tendent à s’effriter. Des assassins ont exécuté un Président de la République. Ils envisagent également d’assassiner un Premier ministre, alors que le sang d’autres citoyens continuent de couler »,a-t-il dénoncé.

La violence armée doit changer de camp et un changement de comportement s’impose. Il nous faut plus d’humanité dans les cœurs, a-t-il plaidé.

Rien de plus vrai qu’un homme d’État cité dans l’assassinat du Président de la République se soit montré autant plus confiant et impérial. Ariel Henry nage sur un nuage et semble minimiser les lignes de New-York Times liées aux révélations fracassantes de l’homme d’affaires Rudolph Jaar. Il a passé en revue l’ensemble des enjeux relatifs aux grands maux d’Haïti. Pour lui, le tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010 est sans conséquence sur le drame actuel que vit le pays.

À propos de l’initiative citoyenne relative à la remise en état de fonctionnement du Lycée national de La Saline, Ariel Henry salue la démarche et évoque la non-implication de l’État dans cette œuvre. L’engagement des leaders et notables de ce quartier populaire en proie depuis un certain temps à la terreur des gangs du «G-9» appartient à la postérité, dit-il.

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