À Jacmel, des militants lancent les hostilités contre le référendum, Rockefeller Vincent chassé

Des militants politiques supportés par des membres de la population de Jacmel ont acté les menaces d’interdire l’organisation du référendum constitutionnel dans la ville.

À l’annonce de la présence du ministre de la justice et de la sécurité publique, Rockefeller Vincent, à Jacmel, la ville s’était mobilisée pour contrarier son agenda. À ‹‹Lakou New-York››, les premiers signaux pour rappeler au titulaire du MJSP qu’il n’est la bienvenue ont été lancés. Des jets de pierres, des menaces à l’incendie des véhicules formant le cortège, des aggressions verbales ont caractérisé cet instant, rapporte le correspondant de Radio Kiskeya à Jacmel.

Au Parquet de la juridiction, la rencontre prévue entre Rockefeller Vincent et le commissaire du gouvernement Lionel Chérisma a du être annulée en raison de la tension qui régnait dans les parages du bâtiment. Les manifestants entendaient signifier au ministre de facto de la justice l’opposition d’une frange de la population Jacmelienne au projet de référendum constitutionnel du 27 juin prochain, poursuit la source locale.

Il s’ensuit une mobilisation des protestataires pour fermer certains bureaux publics de la ville dont l’hôtel de ville. Aux dernières nouvelles, le bâtiment logeant le Bureau électoral departemental (BED) a été attaqué. Des militants ont dressé des barricades de pneus enflammés à l’intérieur et saccagé une partie de ses installations.

Jusqu’à la tombée de la nuit un calme apparent a régné, la délégation officielle a discrètement vidé les lieux.

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