Accord de Musseau : SDP implose, Nenel Cassy se retire, le doute s’installe

L’ancien parlementaire des Nippes, Nènèl Cassy, demeure évasif quant à l’implication possible ou non des autres membres du Secteur démocratique et populaire (SDP) dans sa décision de tourner le dos à l’Accord du 11 septembre. Quid de la posture de Ricard Pierre, ministre de la Planification et de la coopération externe (MPCE), membre du SDP, des autres personnalités recommandées au sein du gouvernement de facto ?

Avant l’ancien sénateur des Nippes, Nènèl Cassy, d’autres structures politiques ont annoncé avoir abandonné l’Accord de Musseau ayant scellé les contours de la gouvernance politique d’Ariel Henry à la Primature. Selon le dirigeant du SDP, le Collectif des anciens députés de l’opposition et alliés (CADOA), le regroupement « RASANBLEMAN », le parti INIFOS, la Force louverturienne réformiste ont déjà pris leurs distances à la gouvernance conduite par le neurochirurgien, plongé dans la tourmente.

Après la décision de l’ancien parlementaire des Nippes de faire retrait de l’Accord de Musseau, des implicites méritent d’être clarifiés. Le SDP a-t-il endossé la décision de Nènèl Cassy ? En dépit du fait que la conférence ait été organisée dans le quartier général du SDP, à Delmas 75, d’autres gros bonnets de cette famille politique dont Marjorie Michel, André Michel, Axène Joseph ont brillé par leur absence. Quelle position auront-ils à adopter ?

Nènèl Cassy, contrairement à ses collaborateurs, rêve d’un avenir politique, comme il le prétendait toujours. Le SDP, engagé dans un accord politique avec Ariel Henry peut fragiliser son avenir politique de briguer un autre mandat dans les Nippes. Cependant, ce geste de fuir le navire, balloté par des vagues d’incertitudes peut-il réhabiliter l’ancien opposant à l’administration de Jovenel Moïse ?

Dans la foulée, l’ancien parlementaire du parti « Lavalas » évoque des points insatisfaits dans l’Accord de Musseau qui ont précipiter sa décision. La non tenue du procès PetroCaribe, le refus de l’équipe de facto de réaliser la conférence nationale souveraine, l’absence d’un programme d’apaisement social, l’inflation galopante, la dévaluation de la Gourde figurent, selon lui, comme des points essentiels non pris en compte par le premier ministre de facto.

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