Accord Montana: Fritz Jean lance un appel au consensus à l’approche du 7 février

Le président élu de l’Accord Montana, l’économiste Fritz Alphonse Jean, interpelle les protagonistes de la crise sur la nécessité de trouver un consensus politique afin d’enrayer l’insécurité et initier le processus de développement économique d’Haïti.

En ces temps de grandes inquiétudes et d’incertitudes, il est impérieux que les acteurs politiques s’engagent dans la voie du dialogue pour un dénouement à la crise, a plaidé, samedi, le président élu de l’Accord Montana. L’économiste Fritz Alphonse Jean, dans un point de presse tenu, à l’hôtel Canovienne, à Pétion-Ville, a exprimé ses plus vives préoccupations face à la détérioration du climat sécuritaire et la multiplication des cas de kidnapping à Port-au-Prince. La tentative de kidnapping ayant provoqué le décès par balle, dans la soirée du vendredi à Canapé-Vert, d’une adolescente et la décision de plusieurs responsables d’établissements scolaires de suspendre les activités académiques ont été condamnées par Fritz Alphonse Jean.

Il a exprimé ses sympathies émues aux familles touchées par ces événements malheureux résultant d’une gouvernance politique désastreuse. Analysant la conjoncture et son cortège de défis, le président Fritz Alphonse Jean dénonce des tenants d’un système politique générateur de crises et d’instabilité.

« La violence économique, la violence instituée par l’État et celle imposée par les gangs armés sont à l’opposé des valeurs démocratiques », a-t-il insisté.

En outre, il a évoqué les différentes initiatives engagées depuis le 30 Janvier dernier, date ayant consacré sa victoire à l’élection présidentielle. Dans les détails, Fritz Alphonse Jean a fait part des rencontres réalisées avec des acteurs de la société civile organisée, des représentants du secteur patronal, des leaders de diverses structures politiques afin d’évaluer la situation. Au moins deux séances de travail avec des membres du Bureau de suivi de l’accord (BSA) dans la perspective d’aborder la crise, ont été organisées, a-t-il révélé.

L’échéance du 7 février retenue pour l’avènement de la transition de rupture, conformément à l’application de l’Accord Montana, n’a pas été soulevée. L’intervention de l’économiste limitée à une communication verrouillée, n’a laissé aux journalistes aucune possibilité d’agiter d’autres sujets liés à la gouvernance provisoire de rupture.

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