Accusations de «Noticias Caracol», Claude Joseph évoque un «character assassination»

Le Premier ministre de facto minimise les lignes controverses du journal Colombien faisant de lui le suspect numéro un dans l’assassinat de Jovenel Moïse. Claude Joseph évoque un mental d’acier pour surmonter les attaques.

Le Premier ministre de facto Claude Joseph qualifie de diffamation les accusations portées par le journal Colombien «Noticias Caracol», relatives à son implication dans l’exécution du 58ème Chef d’État haïtien, Jovenel Moïse. Il souligne un complot ourdi visant à fragiliser l’enquête en cours et brouiller de possibles pistes susceptibles de conduire à des indices.

«Ils peuvent m’assassiner, mais pas mon caractère. Qu’ils m’executent ou que l’enquête aboutisse» a lâché Claude Joseph.

D’autres interventions dont celle du directeur général a.i de la Police nationale d’Haïti (PNH) concoure dans le même objectif d’œuvrer pour l’établissement des faits. Léon Charles annonce qu’un 5ème policier avait été placé en isolement, 24 mesures de conservatoire adoptées, 18 assaillants arrêtés, 5 ressortissants haitiano-américains interpellés et 3 individus stoppés.
Il évoque l’accompagnement des instances étrangères dont le FBI, l’INTERPOL pour faire aboutir l’enquête.

Vendredi, à Musseau, dans la résidence officielle du premier ministre, plus d’une semaine après le crime, des membres du gouvernement de facto ont rompu le format de point de presse, d’une communication verrouillée pour répondre aux questions des journalistes.

Des préoccupations sur la chronologie des faits, l’évacuation de l’épouse du Président de la République, Martine Moïse à la suite du crime, l’organisation de du système de surveillance de la résidence du Chef de l’État ont été également évoquées.

À propos de la situation politique du pays, le premier ministre de facto Claude Joseph, appelle à l’unité des forces vives de la nation pour adresser la crise.

Dans la foulée, le journal Colombien maintient ses accusations sur l’implication de Claude Joseph dans l’assassinat de Jovenel Moïse

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