« Adoken » à Delmas 33 : un cimetière à ciel ouvert à deux pas du commissariat, dénoncent les résidents
Le quartier « Adoken » à Delmas 33, à proximité du commissariat, est devenu un lieu de terreur et de désolation. Des individus en uniforme de police y commettent des exécutions sommaires, laissant derrière eux des corps décapités et calcinés. Face à cette violence incessante, les résidents, effrayés, dénoncent une situation insupportable.
Le 8 juillet, un cadavre sans tête et calciné a été découvert sur la route menant à la station « Adoken », près de l’église Shalom. Ces scènes horribles sont devenues courantes, plongeant les habitants dans une terreur quotidienne. « Ils arrivent en pick-up avec des individus ligotés, les exécutent froidement, » raconte un résident anonyme.
Des témoins affirment que les bourreaux bénéficient parfois de la complicité de certains résidents pour mener à bien leurs crimes. « Les victimes sont amenées ici la nuit, exécutées, décapitées, puis leurs corps sont brûlés avant que les tueurs ne repartent, » explique une mère de famille de cinquante ans, craignant des représailles.
Les corps non complètement calcinés finissent par empoisonner la vie des résidents, dégageant une odeur insupportable et attirant les chiens errants. « Après 24 ou 48 heures, l’odeur devient insoutenable, » déplore une jeune femme du quartier, insistant sur l’anonymat pour sa sécurité.
Les habitants d’Adoken et de Maïs-gâté pressent les autorités de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à cette situation intolérable. Ils soulignent la nécessité de restaurer la sécurité et la réputation de leur quartier, tout en préservant la santé des résidents.
La question demeure : qui sont ces individus en uniforme de police ? Leur identité reste à vérifier. En attendant, la terreur continue de régner à Adoken, où chaque nuit peut apporter son lot de tragédies. Les résidents, à bout de souffle, espèrent que leur cri d’alarme sera entendu avant qu’il ne soit trop tard.