Affaire Josème Joseph : le RNDDH exige des sanctions sévères contre James Jean Louis pour « torture et assassinat»
Le Réseau national de défense des droits Humains (RNDDH) a publié un rapport accablant sur les circonstances entourant l’assassinat de Josème Joseph, un ancien agent de renseignement, par le commissaire du gouvernement près le Tribunal de première instance des Cayes, James Jean Louis. Cette affaire, qui a secoué la communauté des Cayes, met en lumière des violations flagrantes des droits humains et appelle à une réponse judiciaire rigoureuse.
Dans la nuit du 1er au 12 août 2024, Josème Joseph et sa conjointe, Gerana Nordeus, se trouvaient chez eux à la rue Monseigneur Maurice aux Cayes, lorsqu’ils ont été attaqués par le commissaire James Jean Louis et plusieurs agents de sécurité, dont son frère Donald Jean Louis, un policier affecté à la Brigade d’Opération et d’Intervention Départementale (BOID). Le magistrat était accompagné du juge titulaire du Tribunal de paix des Cayes, Paul Tarte, qui leur a permis d’entrer dans la maison.
Munis d’une hache, de bâtons et d’armes à feu, ces individus ont brisé la porte de la maison et ont menotté Josème Joseph et Gerana Nordeus, exigeant de Joseph qu’il révèle l’emplacement de ses armes à feu. Malgré les explications de Joseph, qui affirmait avoir déjà restitué son arme de service et son badge au précédent commissaire, Ronald Richemond, il a été violemment battu, ainsi que sa conjointe.
Après avoir subi une bastonnade sévère et des tortures inimaginables, Josème Joseph a été traîné hors de la maison, continuant à subir des violences atroces. Gerana Nordeus, malgré ses supplications, a été contrainte de regarder son conjoint être torturé avant que celui-ci ne soit emmené par le commissaire James Jean Louis, gravement blessé et agonisant. Le lendemain, le corps méconnaissable de Josème Joseph a été retrouvé à la morgue privée Sacré Cœur des Cayes.
Le RNDDH a rapidement réagi à cette affaire en publiant un rapport détaillé et en appelant à des actions immédiates contre le magistrat James Jean Louis. Le réseau critique sévèrement la décision du ministre de la Justice de simplement mettre en disponibilité le commissaire, estimant que cette mesure est largement insuffisante au vu des crimes commis.
Selon le RNDDH, les actes de torture, de traitements cruels, inhumains et dégradants, ainsi que l’assassinat de Josème Joseph, sont non seulement des violations graves des droits humains, mais aussi un mépris total pour la vie humaine de la part des autorités. Le réseau estime que ces actes ont été délibérés et prémédités, et demande la révocation, l’arrestation, la poursuite et la condamnation du commissaire James Jean Louis pour les crimes commis.
Cette affaire, qui a provoqué une onde de choc dans la région, soulève des questions essentielles sur l’état de droit en Haïti. Le RNDDH insiste sur la nécessité de mesures proportionnelles à la gravité des faits et exhorte le ministre de la Justice à agir pour que justice soit rendue à Josème Joseph et à sa famille.
Le réseau rappelle également que les conventions internationales ratifiées par Haïti interdisent formellement de soumettre les citoyens à des actes de torture et d’assassinat, et que le comportement du commissaire James Jean Louis porte un coup sévère à l’intégrité de la justice haïtienne.
Alors que l’affaire continue de susciter l’indignation, le RNDDH espère que le ministre de la Justice prendra les mesures appropriées pour traduire en justice les responsables de ce crime odieux, rétablir l’ordre et renforcer la confiance du public dans le système judiciaire haïtien.
We’re a gagygle off volunteers and starting a neww schem
in ouur community. Youur weeb site offered us wth valuable information to work on. You’ve performed
ann impressive joob and ouur whole group will likely be grateful too you.
It’s truly ery complicatd in this busy life to llisten news on Television, tthus
I juswt uuse wortld wife web for thaat purpose, and obtain the newest news.