Affaire Jovenel Moïse: Les avocats de la juge Windelle Coq se mobilisent contre le Parquet

Le mandat d’amener émis par le commissaire du gouvernement a.i Bed-Ford Claude et les opérations de perquisition du domicile de la juge Windelle Coq Thelot, à Port-au-Prince et celui de ses proches à Marmelade constituent une violation grave des droits humains, dénonce le conseil de la défense.

Les avocats envisagent de saisir le tribunal des référés en vue de casser la décision du Parquet d’émettre un mandat d’amener contre la juge Windelle Coq Thelot. En conférence de presse, mardi, au siège du Réseau national de défense des droits humaine (RNDDH), Marc-Antoine Maisonneuve annonce qu’une action en ce sens devra être signifiée.

Edwin Coq, frère de la magistrate. fait état d’une opération de perquisition conduite par le Service départemental de la Police judiciaire (SDPJ), lundi, en son domicile, à Marmelade. Il condamne cet acte qui entend déstabiliser la famille.

La justice instrumentalisée, la Police opérant sous la coupe réglée du régime est instruite dans le but de persécuter les citoyens, dénonce Laurenel Louis. Les accusations portées contre la juge, une figure engagée dans l’enseignement du droit, scandalise des hommes de la Basoche qui évoquent une vengeance aveugle des gros bonnets du régime pour ternir l’image de la concernée.

Il encourage la justice à auditionner les proches du président Jovenel Moïse (Joverlain et Martine Moïse), l’ancien sénateur Jean-Gabriel Fortuné pour les suites de l’enquête.

Arnel Rémy, de son côté, appelle le président de la Cour des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA), Rogavil Boisguéné, à établir un nouveau collège de juges afin de statuer sur le recours formulé par le conseil contre la décision de Jovenel Moïse de mettre à la retraite des juges, suspectés d’avoir initié une tentative de coup d’État contre lui, le 7 février dernier.

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