Affaire Petit Bois : La cour d’appel de Port-au-Prince ordonne la libération des autres personnes

La cour d’appel de Port-au-Prince a ordonné que les autres personnes arrêtées en même temps du juge Yvickel Dabrezile soient libérées. Ce, en raison de l’illégalité de leur arrestation, selon l’arrêt prononcé, ce mercredi 24 mars, par la Cour d’appel.

Selon la Cour, la doyenne du Tribunal de première instance de la Croix-des-Bouquets, Grecia Norceus, n’avait pas pris en compte l’illégalité des arrestations.

Le président du Collège, le juge Yves Altidor a fait cette conclusion après l’analyse des pièces.

Aussi, du fait que le ministère public n’arrive pas à prouver les faits avancés par le conseil de la défense, la cour d’appel de Port-au-Prince juge que ces personnes ne doivent être remises en liberté.

En conséquence, elle ordonne que les procédures soient engagées pour l’extraction des 17 prisonniers de l’Habitation Petit-Bois.

Cette décision intervient environ deux mois après l’arrestation d’une vingtaine de personnes le 7 février dernier, accusé de tentative de coup d’État. Quoique le juge Dabrezile, le principal concerné, ait été remis en liberté sous la pression internationale, les autres personnes ont toujours été sous les verrous.

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