Assassinat de Jovenel Moïse : “Ariel Henry doit fournir des explications au peuple Haïtien”, dixit Daniel Foote

L’ancien envoyé spécial des États-unis en Haïti, Daniel Foote, appelle le Premier ministre Ariel Henry à s’expliquer autour des allégations selon lesquelles il serait impliqué dans l’assassinat de l’ex-Président Jovenel Moïse. Le diplomate américain a fait cette déclaration, lors d’une entrevue exclusive accordée vendredi 5 novembre 2021 au média américain CBS.

Croyez-vous que l’actuel PM Ariel Henry avait joué un rôle dans l’assassinat du Président Moïse ? A cette question directe de la journaliste de CBS, Daniel Foote jouait la carte de la prudence. “Je ne peux pas répondre a cela. Mais il y a beaucoup d’allégations autour de ce dossier, comme par exemple des conversations téléphoniques passées avant et après l’opération”, souligne l’ancien envoyé spécial des États-unis.

Pour le diplomate américain, le Chef du gouvernement doit répondre certaines questions aux citoyens haïtiens. M. Foote déclaré que le Chef de la Primature est l’un des suspects clés dans cet assassinat. L’ex-envoyé de l’administration Biden-Harris qui a remis sa démission en septembre dernier, croit que ce dossier doit être éclairci.

En octobre dernier, Daniel Foote avait souligné que malgré le support des Etats-unis, Ariel Henry ne pourra pas rester à la tête du gouvernement. « Je ne crois pas qu’il va survivre. Non ! », avait dit Daniel Foote, qui appuyait l’idée du fusionnement des accords, ce qui pour lui, peut aboutir à une solution haïtienne à la crise.

L’ancien envoyé spécial des Etats-unis en Haïti, avait affirmé que l’actuel Premier ministre n’avait aucun problème de tirer sa révérence si le peuple haïtien l’exige. Il avait fait cette révélation, lors d’une rencontre avec les membres de la commission des affaires etrangères de la Chambre des représentants aux Etats-unis, le 7 octobre dernier.

Rappelons que Daniel Foote, avait remis officiellement sa démission au Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, en raison entre autres de l’expulsion massive des migrants haïtiens sur la frontière américano-mexicaine et de la mauvaise gestion de la crise par la communauté internationale.

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