Assassinat de Jovenel Moïse : Indexé, Claude Joseph est-il lâché par le Blanc?

« Le revirement blanc » auquel nous assistons est-ce le fruit des révélations faites par la chaîne colombienne, Noticias Caracol, citant le Premier ministre, Claude Joseph, comme l’un des auteurs intellectuels de l’assassinat de Jovenel Moïse?

En tout cas, quelques heures après ces allégations, la communauté internationale a fait preuve d’une spectaculaire palinodie qui suscite haut-le-cœur et interrogations.

Pour commencer, le président des États-Unis, Joe Biden, a dit ne reconnaître aucun homme politique légitime sur le terrain, tout en rejetant la demande de « Ti Claude » de déployer des soldats américains sur le sol haïtien.

Comme le deuxième acte de la pièce de théâtre de mauvais goût qui se joue en Haïti, le Core Group a annoncé, en filigrane, son soutien à Ariel Henry, Premier ministre nommé. Désormais ce dernier a la bénédiction du Blanc, qui lui demande de former son gouvernement.

Claude Joseph est-il aujourd’hui maudit par sa propre mère, Helen La Lime, qui, le jour même de l’assassinat de Jovenel Moïse, l’avait reconnu comme seul capitaine à bord?

À la réflexion une question se pose et s’impose : pourquoi le Blanc jette-t-il brusquement son dévolu sur Ariel Henry au moment où ce dernier est rejeté par certains partis politiques représentatifs de l’opposition dure?

De plus, ce « revirement blanc » n’est-il pas tendancieux quand on sait que des hommes et femmes politiques, des membres de la société civile se réunissent aujourd’hui pour trouver une solution haïtienne à la crise?

À l’évidence, le Blanc nous joue un sale tour. Malheureusement, le vieil adage selon lequel « là où va le maitre, va son chien », s’applique bien à certains hommes et femmes politiques en Haïti. Ce que le Core Group veut, c’est ce que voudra à coup sur Ariel Henry… Attendons l’acte III de la pièce !

Bouton retour en haut de la page