Assassinat de l’ex-sénateur Yvon Bissereth: Ariel Henry et Joseph Lambert « attristés »

Dans un tweet publié ce dimanche 07 août, le Premier ministre Ariel Henry dit condamner avec la dernière rigueur et sans réserve l’acte perpétré, samedi, par des gangs armés de Laboule contre le directeur de l’EPPLS, Yvon Bissereth.

Quelques heures plus tôt à travers cette même plateforme, le président du tiers restant du Sénat de la République, Joseph Lambert, a qualifié de révoltant l’assassinat par le chef de gang, le nommé « Ti makak », du directeur de l’EPPLS Yvon Bissereth, à Laboule, ce samedi.

En ce qui concerne le locataire de la Primature, ce dernier soutient que les assassins ansi que tous les autres criminels qui sèment le deuil dans le pays seront poursuiviis dans leurs derniers retranchements, en vue de répondre de leurs actes ignomieux devant la justice. Ainsi, Ariel Henry encourage la PNH à continuer de traquer les bandits de tout acabit qui ensanglantent la société haïtienne.

« Il s’agit d’un crime de plus dont le Sénat de la République continuera de pleurer pendant longtemps », a écrit pour sa part l’élu du Sud-est, qui en profite pour souhaiter ses condoléances à la population du sud et ses collègues sénateurs qui, dit-il, sont des témoins privilégiés de la manifestation de l’amour de l’ancien sénateur du département du sud pour son pays.

Il faut souligner que certains officiels, dont des parlementaires, ne sont pas innocents dans la situation d’enfer que vit la population haïtienne sur le plan sécuritaire. Ces derniers ont la mauvaise pratique de distribuer des armes et munitions aux jeunes de leurs départements ou circonscriptions en périodes électorales en vue de semer la pagaille dans la perspective de remporter le scrutin. En témoignent des déclarations faites par l’ancien chef de gang de « Savien » Odemar de son vivant, accusant l’ancien député de petite rivière de l’Artibonite, Victor Profane, de lui avoir fourni des armes à cette fin, l’introduisant ainsi dans le banditisme.

La justice haïtienne n’avait jugé bon de faire aucune lumière sur ces allégations jusqu’à la mort du chef de gang. Les politiciens ne seraient-ils pas, malheureusement, en train d’être victimes des montres qu’eux-mêmes avaient créés ?

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