Attaque armée au Bél-Air : Antonio Cheramy dénonce le silence des politiques

L’ancien sénateur du Département de l’Ouest, Antonio Cheramy condamne les actes de banditisme perpétrés contre les habitants du Bél-Air et de Bas Delmas. L’opposant farouche au pouvoir en place dénonce le silence des partis politiques et des structures organisées face aux attaques des gangs armés.

L’ex-parlementaire appelle les dirigeants politiques à prendre des positions claires en faveur de la population.

« J’essaie de comprendre leurs positions. Yo panse yap bezwen bandi yo pou antre nan katye popilè yo lè eleksyon, nou twonpe nou », avance Antony Cheramy.

Parallèlement, Don Kato demande au Chef de l’Etat et à la Commission Nationale de Désarmement, Démantèlement et Réinsertion, d’admettre leurs échecs, en essayant de fédérer les gangs armés pour contrôler les quartiers populaires.

Depuis lundi 31 août dernier, les rafales incessantes d’armes automatiques retentissent encore dans l’agglomération du Bel Air. Ce climat de tension provoque une situation de panique dans plusieurs autres quartiers de Port-au-Prince. Un véritable calvaire pour les piétons et les automobilistes qui fréquentent quotidiennement cette voie.

Haiti Infos Pro / HIP

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