Attaques meurtrières du G9 au Bel-Air : 13 morts, 5 disparus, 22 maisons calcinées

Dans un communiqué de presse publié ce 7 avril 2021, le RNDDH a présenté le bilan partiel des dernières attaques perpétrées au Bel-Air par les gangs du G9. Selon cette organisation, au moins 13 personnes ont été tuées, 5 sont portées disparues et 4 autres sont blessées les 31 mars et 1er avril 2021. Parmi les morts, l’on compte 3 bandits.

D’après le RNDDH, les attaques du 31 mars et du 1er avril sont les résultats de deux tentatives de kidnapping ratées. D’abord, le premier jour, les membres du gang «Krache dife» ont tenté d’enlever une personne à la Rue St Martin. La victime s’est refugiée dans le quartier de Bel-Air, ce qui a occasionné la mort de 7 personnes le même jour.

Pourtant au lendemain, soit le 1er avril, Nathanaël St Fort, cette jeune fille de 20 ans, était à bord du véhicule d’un individu. À Delmas 2, non loin de l’Asile Communale, des hommes lourdement armés ont intimé l’ordre au chauffeur de s’arrêter. Ne voulant pas obéir, il a pris la fuite et les bandits ont fait feu en direction de la voiture, ce qui a coûté la vie à la jeune fille.

En représailles à l’échec de ce deuxième kidnapping, les gangs emmenés par Iscar (Belekou), Micanor (Wharf Jérémie) et Ti Sonson (Krache Dife) ont assiégé le Bel-Air et attaqué sporadiquement la population. Pour ce 1er avril, 6 personnes ont été tuées, mettant le total à 13. Parmi les personnes tuées se trouvent 3 bandits du G9.

Aussi, 5 personnes sont portées disparues et 4 sont blessées. Parallèlement, selon le RNDDH, la population de cette zone vit avec une psychose où une partie d’entre elle a pris la fuite pour aller se refugier sur des places publiques, aux risques d’intempéries et toutes autres formes d’atteinte à leur vie.

Plus loin, la strucrure accuse la BOID, dont sa base se trouve non loin de Bel-Air, de complicité avec les bandits pour n’avoir pas réagi. En ce sens, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) appelle tous les agents de la Police qui ne sont de connivence avec aucun bandit l’obligation qui leur est faite d’assister la population.

Solignons que moins de deux jours après, Barbecue, le chef du G9 ayant plusieurs avis de recherche à son encontre, était monté au créneau pour revendiquer ce qui s’est passé au Bel-Air. Il a promis le pire dans les jours à venir, sachant qu’il ne pourra pas être traqué par le haut-commandement de la PNH comme c’est le cas pour les policiers membres du SPNH-17.

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