Banditisme : le journaliste Daniel Banatte parmi les 13 individus arrêtés par la Police
Le porte-parole de la Police nationale (PNH), le commissaire divisionnaire Michel-Ange Louis-Jeune, fait état de détention illégale d’armes à feu, comme l’un des chefs d’accusation retenus contre le journaliste Daniel Banatte.
Dans le cadre de l’état d’urgence décrété sur 14 communes du pays, les forces de l’ordre ont mené plusieurs opérations dont une à Carrefour-Rita le jeudi 15 août. Le porte-parole de la PNH, le commissaire divisionnaire, rapporte la mort de cinq individus dont le nommé Casales Blanco « Gwo Fanfan », propriétaire de l’hôtel « Anvayi », accusé pour ses liaisons avec l’organisation criminelle « Viv ansanm ». Parmi les personnes interpellées figurent 3 policiers et les journalistes Daniel Banatte et Richelson Sénéjuste.
S’agissant de l’arrestation des deux journalistes dont Daniel Banatte, la PNH soutient qu’ils ont été interpellés dans l’environnement de l’Hôtel « Anvayi ». Le journaliste Daniel Banatte qui était accompagné du journaliste Richelson Sénéjuste avait en sa possession un fusil ruger, deux pistolets Gluck19, un chargeur, dix-mille deux cent cinquante gourdes, selon le porte-parole Michel-Ange Louis-Jeune. Il évoque le cas d’un policier légèrement blessé par balle lors de l’intervention.
En réaction, la direction générale de la Radio Regard FM, dans une note publique, rappelle que Daniel Banatte n’était plus lié à la station depuis plus de deux mois. La station dirigée par Jean Oreste Morin, évoque « le principe de responsabilité personnelle », tout en soulignant que nul n’est responsable pénalement que de son propre fait ».
Parallèlement, trois autres policiers ont été interpellés par les policiers engagés dans l’opération. Un Taurus, un fusil M14, 10 chargeurs, 173 cartouches de différents calibres, un véhicule explorer ont été saisis lors de l’opération.
