Cap-Haïtien : Impossible deuil après le drame

Un être porté disparu ou encore un proche resté sans nouvelle depuis le 14 décembre entend raviver la douleur des familles des victimes de l’explosion du camion-citerne, à Samari, au Cap-Haïtien.

Le dernier bilan de la catastrophe du 14 décembre, révisé à la hausse, fait état de 90 décès du drame dans la 2ème ville d’Haïti. Selon la Mairie du Cap-Haïtien, les mises à jours sur le nombre des victimes avant les funérailles nationales programmées au mardi peuvent légèrement faire modifier la tendance, car la poursuite des opérations de recherches des corps peut faire grossir les chiffres.

Dans l’intervalle, le chantier difficile lié à l’identification des corps brûlés et s’informer sur la situation des personnes jusque-là portées disparues se poursuit. Dans des hôpitaux comme sur le site du drame, au quotidien l’exercice de rappeler le nom d’un témoin ou d’évoquer le dernier épisode partagé avec un résident du quartier Samari, porte l’allure d’une aventure triste et funeste aventure.

«Dans l’incendie, 7 de mes enfants ont péri dans les flammes. Deux (2) sont admis à l’hôpital et un autre est transféré dans la capitale» a révélé un père de famille.

L’incendie du camion-citerne provoque un choc terrible pour les proches des victimes, la communauté de Samari en général.

Le bilan partiel présenté par les autorités locales entend affirmer les tendances de voir d’autres victimes faire exploser le nombre.

« Une famille haïtienne entière vivant aux États-Unis s’est retrouvée face à une triste et pénible réalité. Neuf membres de la délégation, présents pour assister à un rendez-vous nuptial, sont décédés dans l’explosion », confie une dame, encore sous le choc.

D’autres occupants des maisons détruites, troublés dans leur sommeil, peinent à faire le deuil de la tragédie.

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