Carrefour-Crash d’un avion : Plusieurs victimes recensées, Ariel Henry compatit

La situation du quartier de Martissant dominé par l’insécurité imposée par des gangs serait à la base du décès tragique de plus d’une demi-douzaine de citoyens dans le crash d’un avion, déplorent des observateurs. La réaction du premier ministre de facto, Ariel Henry compatissant à la douleur des proches des victimes, justifie un certain déni face à la responsabilité des dirigeants.

L’image des corps sans vie écrabouillés sur la voie publique, à quelques encablures d’un poste de police était devenue virale sur les réseaux sociaux, dans l’après-midi du mercredi. Un avion à destination de Jacmel avec à son bord des passagers s’est écrasé et ses débris ont été repérés dans un émoi caractérisé par une folle affluence vers les lieux de l’accident.

Au moment où ce texte est édité aucune vraie précision sur le nombre des victimes n’a été apportée. L’office de l’aviation civile en Haïti, les autorités policières ne se sont encore prononcées sur le drame, alors que des chiffres non officiels continuent d’agiter les réseaux sociaux.

Cette tragédie remet en débat les conditions de voyage dans le secteur aéronautique et le système de surveillance imposée par l’État dans un contexte marqué par une nette augmentation du trafic aérien. Des résidents du Grand-Sud et citoyens de l’Ouest contraints de fuir le quartier de Martissant, contrôlé par des civils armés, optent pour la liaison aérienne depuis un certain temps, observe-t-on.

Aux minutes qui ont suivi la tragédie, le chef du gouvernement de facto, Ariel Henry, tenu responsable du climat de l’insécurité délétère, en raison de son indifférence, a exprimé sa tristesse après l’accident. Il annonce avoir instruit les instances compétentes aux fins de diligenter une enquête.

« J’ai instruit les autorités compétentes, en particulier l’OFNAC, de diligenter immédiatement une enquête devant déterminer les causes de cet accident tragique qui endeuille le pays tout entier », a réagi le premier de facto, le Dr Ariel Henry.

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