CEP : le secteur des femmes divisé sur le choix d’Yves Marie Edouard
Le désignation de la diplomate Yves Marie Edouard pour représenter le secteur féminin au Conseil électoral provisoire (CEP) d’Haïti suscite des débats houleux. Avec 154 voix, Edouard a surpassé ses concurrentes Josette Massillon (138 voix) et Greatz Sironel Charles (18 voix), selon Pédrica Saint-Jean du comité de dialogue Inter-femmes, l’entité ayant orchestré le processus.
Le comité de dialogue Inter-femmes a déclaré que plus de 500 organisations à travers le pays ont participé à ce vote, réalisé via la plateforme Google. Saint-Jean a aussi indiqué que les candidates non retenues auront l’opportunité de vérifier le déroulement des opérations dès ce mercredi.
Cependant, cette désignation est loin de faire l’unanimité. De nombreuses organisations féminines, telles que « Fanm Angage », critiquent la transparence du processus. La porte-parole de « Fanm Angage » a publiquement dénoncé ce qu’elle considère comme des irrégularités et un manque de clarté dans la procédure ayant mené à la sélection de madame Edouard.
Ces contestations mettent en évidence les divisions et les tensions au sein du secteur féminin en Haïti, notamment en ce qui concerne la représentation au sein des institutions publiques. Les critiques soulignent un besoin crucial de transparence et de confiance dans les processus de sélection, surtout pour des positions aussi influentes que celles au CEP.
Cette situation pose également des questions sur la méthode de vote en ligne et la vérification des résultats. Avec des allégations de manque de transparence, il est impératif que les organisateurs fournissent des clarifications détaillées pour renforcer la crédibilité du processus.
La désignation d’Yves Marie Edouard, bien que validée par un nombre significatif de voix, doit encore surmonter les défis de la contestation et des appels à une plus grande transparence. Pour que le secteur féminin puisse progresser de manière unifiée et représenter efficacement ses intérêts, il est essentiel que ces préoccupations soient adressées de manière transparente et équitable.