« Charles Tardieu a engagé un GTS dissout dans l’Accord d’Ariel Henry », dénonce Pierre Espérance

L’adhésion du Groupe de travail sur la sécurité (GTS), déjà dissout et d’autres structures politiques controversées dans le Consensus national pour une transition inclusive et des élections transparentes jette plus de discrédits sur une initiative construite sur du sable mouvant.

Le GTS, initié par des figures de la sociéte civile organisée dans le but de réfléchir sur l’insécurité, a été dévié de ses objectifs premiers, admet le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH). Pierre Espérance rappelle que la mission attribuée à cette entitée composée de personnalités issues d’horizons divers, était de proposer à la société des éléments de solution à la crise sécuritaire que connait le pays.

Deux membres du GTS ont pratiquement joué à l’intrigue en orientant le Groupe vers des objectifs non conformes à la vision initiale de l’équipe. Charles Tardieu et Charles Prospère sont pointés du doigt par le responsable du RNDDH pour avoir accéleré la dissolution du GTS. Plusieurs actes, dont des initiatives de solliciter auprès de la Primature de valider des projets bidon traduisent un certain inconfort au sein du groupe, rapporte Pierre Espérance, lors d’une interview accordée à Haïti Infos Pro (HIP). Le comportement intriguant de Charles Tardieu et de Charles Prospère a obligé plusieurs citoyens à abandonner le navire du GTS en pleins tourments.

Le dernier geste d’associer le GTS au Consensus national pour une transition inclusive et des élections transparentes du premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry, a choqué plus d’un tout en levant le voile des doutes sur le profil d’imposteurs dont ont fait montre Charles Tardieu et Charles Prospère, les deux complices. Pierre Espérance rappelle que le GTS a été dissout et déclare prendre ses distances avec cette œuvre vile concoctée par les deux figures dénoncées d’avoir endossé l’Accord du 21 décembre 2022.

En guise de rappel, des personnalités dont l’ancien directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Mario Andresol, le recteur de l’Université Quisqueya, Jacky Lumarque, le professeur James Boyard, l’entrepreneur Ashley Laraque, l’homme d’affaires Bernard Craan, l’économiste Emmanuella Douyon, Louise Carmel Bijoux, Pierre Espérance sont parmi les membres du GTS.

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