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choix d’Edgard Leblanc n’engage que la majorité, nuance Frinel Joseph

Le décor constitué d’urnes électorales, d’isoloirs, avait vite fait place à une annonce d’un consensus dégagé par 4 des conseillers pour désigner l’ancien président du Sénat, l’ingénieur Edgard Leblanc Fils, comme étant le Président du Conseil présidentiel de transition (CPT). Après plus d’une heure d’attente à la Villa d’accueil, le conseiller Frinel Joseph, informe sur la nuance de l’approche consensuelle ayant abouti au choix du dirigeant de l’Organisation du peuple en lutte (OPL) pour coordonner les activités du CPT.

D’un air jovial, serein, le pasteur Frinel Joseph, conseiller à titre d’observateur au sein du Conseil présidentiel, de pas décidés, s’est emparé du pupitre placé dans une salle dédiée à l’organisation de l’élection devant élire un président à la tête du Conseil. Contrairement aux préparatifs de présentation de Conseil électoral, de discours de campagne, de mobilisation de votants, l’ancien conseiller électoral annonce qu’une entente a été trouvée par la majorité pour désigner l’ingénieur Edgard Leblanc Fils, président du Conseil présidentiel de transition.

Dans la salle, des applaudissements prudents ont suivi l’annonce du leader protestant. Des acteurs politiques, des représentants de la société civile, des figures du secteur des affaires peinent à y croire avant de céder à l’insistance de Frinel Joseph. Une majorité constituée du Dr Louis Gérald Gilles (Accord 21 décembre), Smith Augustin (EDE/RED/Compromis historique), Emmanuel Vertilaire (Pitit Dessalines) et Edgard Leblanc Fils (Collectif 30 janvier) a scellé la nomination de l’ancien président du Grand Corps, a souligné Frinel Joseph. Plus de suspens, plus question d’élection, a lancé le responsable du bureau électoral.

En ce qui concerne le premier ministre, la majorité a également tranché. Le citoyen Fritz Bélizaire a été désigné Premier ministre pour conduire la politique du Conseil présidentiel, révèle Frinel Joseph. Ce choix résulte d’une entente dégagée, insiste Frinel Joseph avant de nuancer sur le fait que l’accord trouvé n’engage pas tous les membres du Conseil, sinon que la majorité.

En réaction, les anciens parlementaires Louis Gérald Gilles, Jean-Charles Moise, Sorel Jacinthe, Vickerson Garnier, l’ancien premier ministre Claude Joseph, ont applaudi l’issue trouvée, tout en soulignant un pas dans la bonne direction marqué. Néanmoins, Monique Clesca, dirigeante de l’Accord Montana évoque une violation de l’accord qui édicte les voies tracées pour aboutir à la désignation d’un Chef de gouvernement. « Selon l’accord qu’ils ont tous signé, le Premier ministre ne peut pas être nommé ainsi », a-t-elle réagi, avant d’asséner : « n’est-ce pas de la merde ! ».

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