Corruption : Pierre Espérance accuse Frinel Joseph de rançonnement
Lors d’une intervention sur la station Magik 9 jeudi 28 novembre 2024, Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), a lancé de sérieuses accusations contre certains conseillers présidentiels, en particulier Frinel Joseph. Il a qualifié ce dernier de « raquetteur », affirmant qu’il rançonne des personnalités pour des nominations stratégiques.
Selon Pierre Espérance, Frinel Joseph est au centre d’un vaste réseau de corruption qui vise à monnayer les nominations au sein d’institutions clés comme le Conseil électoral provisoire (CEP) ou les directions générales de l’administration publique. Ces accusations, si elles s’avèrent fondées, révèlent une instrumentalisation des institutions publiques au profit d’intérêts privés et d’une logique clientéliste, renforçant l’instabilité politique et administrative du pays.
De plus, Pierre Espérance a affirmé que trois conseillers présidentiels, déjà inculpés dans l’affaire de la Banque nationale de crédit (BNC), font pression pour obtenir la révocation de Hans Jacques Ludwig Joseph, directeur de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC). Cette tentative de déstabilisation de l’ULCC, une institution importante pour le combat contre la corruption, soulève des inquiétudes sur l’intégrité des mécanismes de gouvernance en Haïti.
Le directeur exécutif du RNDDH a également révélé que le département d’État américain aurait demandé à ces trois conseillers présidentiels de se retirer de leurs fonctions. Cette pression internationale montre que les scandales de corruption au sein du gouvernement haïtien ont des répercussions au-delà des frontières nationales, ternissant davantage l’image du pays sur la scène mondiale.
Ces révélations ajoutent une couche supplémentaire à la crise politico-administrative que traverse Haïti. Si les accusations de Pierre Espérance se confirment, elles témoignent d’une érosion profonde de la confiance envers les institutions publiques et d’un dysfonctionnement systémique où les intérêts personnels priment sur l’intérêt général.
Alors que le pays est déjà confronté à des défis majeurs, tels que l’insécurité et la crise économique, ces pratiques dénoncées risquent d’aggraver le sentiment de désespoir au sein de la population. Une enquête rigoureuse et transparente semble indispensable pour faire la lumière sur ces allégations et, si nécessaire, traduire les responsables en justice.
Ces accusations rappellent l’urgence d’un renforcement institutionnel en Haïti, basé sur la transparence et la redevabilité. Les acteurs impliqués, qu’ils soient nationaux ou internationaux, doivent jouer leur rôle pour assurer une gouvernance saine et restaurer la confiance du peuple dans ses dirigeants. Haïti ne peut se permettre de continuer à fonctionner sous l’emprise de pratiques aussi corrosives pour sa démocratie et son développement.
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