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CPT : les conseillers-presidents inculpés œuvrent à déstabiliser la PNH, révèle Pierre Espérance

Cités dans le scandale de tentative d’extorsion de 100 millions de gourdes à la BNC, les conseillers-présidents Dr Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin envisagent de nommer un nouveau directeur général à la tête de la Police nationale d’Haïti (PNH), révèle le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH). Pour mettre à exécution leur plan, deux cadres de l’institution policière ont été contactés pour remplacer Rameau Normil, rapporte Pierre Espérance.

Bénéficiant du soutien des autres membres du Conseil présidentiel de transition (CPT), les trois conseillers-présidents inculpés dans l’enquête sur le scandale de corruption à la Banque nationale de crédit (BNC) tirent les ficelles dans le climat de l’nsécurité qui prévaut en Haïti, selon Pierre Espérance. Le responsable du RNDDH évoque des efforts, initiés par l’actuelle direction générale de la PNH, pour mener des opérations dans des zones occupées par les gangs, boycottées par des policiers. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de justifier l’incapacité du haut-commandement pour mettre les autorités devant le fait accompli de renvoyer le directeur général de la PNH, Rameau Normil, detaille Espérance.

Les conseillers-présidents Dr Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin s’engagent dans un processus visant la déstabilisation de l’institution policière. Ils initient des consultations avec des hauts gradés dans la police et renouvellent leurs pratiques de chantage pour créer une situation instable au sein de la PNH, poursuit Pierre Espérance. Ce dernier concède sur le fait que le remplacement du directeur général de la PNH relève des prérogatives de la Présidence, néanmoins il plaide en faveur d’un processus écartant l’implication des conseillers inculpés.

En parallèle, le RNDDH exprime sa solidarité envers les déplacés forcés. Les habitants de Solino, Nazon, Christ-Roi sont invités à occuper paisiblement les installations de la Primature au lieu d’envisager des espaces publics. Pierre Espérance rappelle aux victimes des assauts des gangs que les conseillers-présidents empochent mensuellement 5 millions de gourdes du service de renseignement sans aucun résultat.

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