Croix-des-Bouquets: Églises et entreprises commerciales, nouvelles cibles des « 400 Mawozo »

L’Église Adventiste Philadelphie, l’Église Tabernacle de la Foi, l’Église Béthel comme d’autres entreprises commerciales établies à la Croix-des-Bouquets subissent la loi du gang des « 400 Mawozo ». Ces derniers réclament de fortes sommes aux leaders religieux et responsables d’entreprises pour autoriser leur fonctionnement.

À l’instar des actes de kidnapping, les criminels du gang des « 400 Mawozo » rançonnent des membres de la société civile de la Croix-des-Bouquets pour perpétuer leur forfait et imposer leur hégémonie. Des témoignages de chefs d’assemblées protestantes contraints de suspendre leur culte d’adoration et fermer leurs institutions scolaires se multiplient.

À l’Église Adventiste Philadelphie, les « 400 Mawozo » font l’obligation au comité de verser 100 mille Goudes à la quinzaine. Face à cette exigence, une suite défavorable a été accordée aux bandits. En réaction, une enveloppe contenant deux projectiles a été acheminée à l’assemblée protestante.

D’autres assemblées chrétiennes ont dû adopter la même décision face à la menace qui plane sur la vie de certains fidèles. Dans l’enceinte de l’Église Tabernacle de la Foi, un groupe de bandits y ont fait irruption pour partir avec la caisse de l’offrande, rapportent des témoins.

Des commerçants, des chefs d’entreprises spécialisées dans la transformation de détergents liquides, des esthéticiens et d’autres socioprofessionnels craignant pour leur vie face à la menace constante des bandits ont décidé de mettre la clé sous la porte, déplorent des résidents révoltés par la proportion de la violence aveugle des gangs armés, révèle une source locale.

La Croix-des-Bouquets, c’est la ville fantôme. Des rues désertes, des maisons abandonnées caractérisent le quotidien de quelques rares résidents décidés à affronter la terreur. Les « 400 Mawozo », guidés par l’instinct criminel et obsédés par l’enrichissement facile, mènent la vie dure aux Cruciens sans partage.

Les institutions publiques, les autorités locale (Mairie, le Parquet) se font de plus en plus inexistantes. Pas une voix, une action pour mettre en échec ces hors-la-loi qui terrorisent des familles et empoisonnent la vie sociale.

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