Dans les Nippes, une rencontre autour du référendum a eu lieu sur fond d’exclusion et de discrimination

Plus que jamais, les membres du CEP de Jovenel Moïse semblent vouloir passer par tous les moyens pour imposer le référendum inconstitutionnel. Ce mardi 11 mai 2021, à Anse à Veau, ils ont organisé une rencontre autour du projet mais ont exclu tous ceux se montrant avoir une certaine capacité d’analyse et de jugement. C’est ce que nous rapporte une source dans le département des Nippes.

D’abord, le jeudi 6 mai 2021, une rencontre en catimini a eu lieu à Miragoâne pour parler du référendum. Cela s’est passé vers les 11 heures PM et les participants ont reçu chacun 1 000 gourdes, nous rapporte notre source. Tandis que ce mardi 11 mai, c’était au tour d’Anse à Veau. À l’hôtel Franco Ville, les représentants du CEP n’ont selectionné que des femmes, des jeunes et des personnes très âgées (viellards) qui ont l’air ne rien savoir de ce que c’est un référendum. Des agents de la Police Nationale d’Haïti ont empêché des élèves, étudiants et professionnels comme des avocats d’investir les lieux. Mêmes les journalistes étaient gardés à distance pour les empêcher d’avoir une idée claire sur ce qui se passe à l’intérieur.

Un élève, s’étant rendu dans l’espace et voulant y participer, qualifie cette rencontre de mouvement personnel. Madame Cinéas ainsi connue est pointée du doigt et est accusée d’avoir versé une somme de 250 gourdes par tête de pipe l, pour encourager ces femmes à y prendre part. «Ce qui se passe n’a rien à voir avec le peuple, c’est un mouvement de partisanerie.», affirme l’un des plaignants.

Les exclus promettent de passer à une autre étape et de donner une réponse très sévère à cette action discriminatoire. À noter que les membres du CEP illégal, voulant présenter le projet du référendum constitutionnel, sont décriés et chassés un peu partout où ils passent. Ont-il adopté une nouvelle stratégie pour parvenir à atteindre leur objectif?

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