Dernier hommage à la militante politique, Marie Antoinette Duclaire

Les funérailles de la militante politique, Marie Antoinette Duclaire, communément appelée Netty, assassinée dans la nuit du 29 au 30 juin à Christ-Roi, ont été chantées ce samedi 24 juillet dans la commune de Chantal dans le département sud du pays.

Pas mal de personnalités de la même famille politique que la défunte ainsi que sa famille ont fait le déplacement pour lui rendre un dernier hommage.

Les obsèques de la militante politique tuée par balles en compagnie du journaliste de Radio Vision 2000, Diego Charles, ont été empreintes de tristesse et de désolation ce samedi 24 juillet à la paroisse Sainte-Jeanne de Chantal. Beaucoup de personnalités dont des autorités locales, des professionnels de la presse ainsi que des politiques ont pris part à ce dernier hommage.

Dans son homélie de circonstance, Monseigneur Jacques Antoine Coulanges n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : « Devant un crime aussi crapuleux, toute personne ayant une conscience doit se révolter », a-t-il estimé rappelant que Marie Antoinette Duclaire combattait pour que la vie des gens soit respectée. « Netty se battait pour que la justice règne dans ce pays », a-t-il ajouté. Néanmoins, Monseigneur Coulanges croit que la vie de Netty doit se multiplier afin qu’elle continue la bataille. 

C’est dans une voix entrecoupée que Widelande Duclaire a retracé la vie de sa sœur Antoinette Duclaire. « Ma sœur a été exécutée pour ses convictions, son idéologie, mais surtout pour sa détermination à défendre la cause des plus faibles », a-t-elle estimé, ajoutant qu’elle avait vainement tenté de convaincre sa sœur de la rejoindre à l’étranger.

Symbole de la résistance Antoinette Duclaire a été exécutée une balle à la trempe, une à la mâchoire, une au bras côté droit , deux au bras, selon un rapport du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH). 

Antoinette est née le 31 octobre 1987 à Chantal, dans la commune des Cayes, où elle a bouclé ses études primaires et secondaires avant de rentrer à Port-au-Prince pour étudier l’anthropo-sociologie et les sciences juridiques à l’université d’état d’Haïti .

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