Des enseignants paralysent la circulation à Nazon

À l’avenue Martin Luther King, des automobilistes ont été contraints d’empruter d’autres raccourcis pour se soustraire aux menaces des professeurs grévistes occupant la voie publique. Les protestataires ont érigé des pneus enflammés, entravé la chaussée de débris métalliques, pouvait-on observer.

« Nous réclamons le paiement de plus de deux ans d’arriérés de salaire, de meilleures conditions de travail, des privilèges sociaux. Le ministre de l’éducation nationale, Pierre Josué Agénor Cadet, ne fait que banaliser la situation des enseignants », ont scandé des protestataires.

Des agents du Corps d’intervention de Maintien d’ordre (CIMO) maintenant la garde ne s’étaient pas interposés au mouvement des professeurs, en dépit du fait que des usagers ont été interdits d’accès à Nazon, dans l’environnement de l’ancien bureau de la compagnie téléphonique Voilà. Les initiateurs envisagent d’intensifier la mobilisation si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

Les protestaires prennent à contre-pied du titulaire du Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, qui se félicite de la nomination de plusieurs milliers d’enseignantes et d’enseignants.

En début de la semaine, des enseignants du secteur public, venus du département du centre, se sont joints dans la ville de Mirebalais pour contraindre les responsables du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle à se pencher sur leur situation.

Hervé Noël / HIP

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