Désignation de Me Rémy Edmée : le CSPJ tacle l’OPC pour fraudes présumées

Dans une note datée du 30 avril acheminée à la rédaction du journal, le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire s’est joint à une quinzaine d’organisations de droits humains pour protester contre le processus utilisé par l’Office de la Protection du Citoyen afin de désigner un représentant du secteur des droits humains au sein du CSPJ. La plus haute instance judiciaire du pays a évoqué de graves défaillances et irrégularités dans les élections organisées par la bande à Renand Hedouville.

« Le Conseil Supérieur du Pouvoir Judicaire se trouve donc, monsieur le protecteur, dans l’impossibilité de donner une suite favorable à la désignation du représentant du Secteur des droits humains sur la base des graves irrégularités et défaillances constatées dans l’élection du 31 mars 21 », a tranché le CSPJ plaidant en faveur d’un audit en vue d’établir les circonstances dans lesquelles les élections se sont déroulées pendant une semaine.

Rappelons qu’une quinzaine d’organisations de droits humains respectables et respectées avait protesté contre le procédé “clandestin” utilisé par l’Office de la Protection du Citoyen pour nommer un représentant de droits humains au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire. L’OPC avait riposté et avait dénoncé des “objectifs inavouables et inavoués”.

“Les organisations signataires dénoncent le caractère clandestin du processus suivi et contestent le résultat ayant abouti à la désignation de Me Remy EDMÉE au CSPJ pour un mandat de trois ans, avaient dénoncé 16 organisations de droits humains dont la Sofa, la FJKL, la Pohdh, le Rnddh, Kay Fanm, Sant Karl Lévêque entre autres. « Les signataires n’ont pas été avisés du processus et ont appris indirectement son résultat”, avaient-elles poursuivi.

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