Division dans le secteur du transport sur la poursuite ou non de la grève

Les violons ne s’accordent pas entre les acteurs du secteur syndical du transport en commun sur la poursuite de la grève.

Fatigué par les actes de kidnapping, le pays s’est mis à l’arrêt ce lundi suite à l’appel des syndicats du secteur du transport, pour arrêt de travail illimité dans les 10 départements.

La première journée a été grandement observée dans la capitale et d’autres villes du pays. Les rues de la Port-au-Prince étaient désertes.

Le président de l’association des propriétaires et chauffeurs d’Haiti (APCH), Changeux Mehu, affirme que le mouvement doit continuer jusqu’à ce que les autorités décident de garantir la sécurité des citoyens.

Ayant appuyé le mouvement, l’un des responsables de la Force Syndicale Pour Sauver Haïti (FOSAH), Marcelin Jean Philippe, a annoncé, ce lundi après-midi, la levée de la grève en indiquant que deux journées de mobilisation générale, les lundi 25 et mardi 26 octobre prochain, auront lieu.

Frustré, Changeux Mehu critique ce dernier qui, selon lui, n’a pas le droit d’annoncer l’arrêt du mouvement alors qu’il n’en est pas l’initiateur.

Soulignons que face à la montée en puissance des gangs, jusqu’ici c’est le silence total au sein du gouvernement de facto.

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