Elections en Haïti en 2021 : « Jovenel Moïse a menti a la communauté internationale », selon l’opposition

En promettant des élections générales en 2021, le Président Jovenel Moïse a encore embobiné la communauté internationale lors de sa visite en République Dominicaine pour assister à l’investiture du nouveau chef d’État Luis Abinader. Selon André Michel, porte-parole du secteur démocratique, le pays file droit vers une transition politique.

Le dirigeant du secteur démocratique énumère un ensemble de facteurs qui hypothèquent toute démarche visant à organiser des élections en Haïti sous l’ère du régime en place. L’avocat André Michel qui intervenait, lundi 17 août 2020 sur les ondes de Radio Kiskeya, a évoqué l’insécurité alimentée par les conflits armés, la fin du mandat constitutionnel du Président le 7 février 2021, la méfiance de la classe politique vis-à-vis de l’administration Mois/Jouthe des paramètres qui fragilisent toute démarche visant à enclencher le processus électoral. Au regard de ces considérations, une transition politique s’impose en 2021 en vue de redonner confiance aux acteurs politiques, engager les procès PetroCaribe, Dermalog, des massacres d’État, a-t-il rappelé.

La position de l’opposition politique sur l’avenir de Jovenel Moïse au Palais national est arrêtée, selon l’homme de loi qui souligne qu’aucun accord politique n’est possible avec l’équipe en place, sinon que préparer l’après 7 février 2021, a-t-il insisté.

Tout porte à croire, analyse André Michel, que les vœux formulés par Jovenel Moïse, en territoire voisin, soient des  » vœux pieux « .

L’opposant confirme la volonté manifeste du secteur démocratique de s’engager dans un processus électoral inévitable au renouvellement du personnel politique, mais impose des conditions idéales, propices à éviter des crises récurrentes.

Haiti infos Pro/ HIP

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