Emouvantes funérailles de Grégory Saint-Hilaire à Ouanaminthe

Les funérailles de l’étudiant finissant à l’Ecole Normale Supérieure, Grégory Saint-Hilaire, assassiné le 2 octobre dans l’enceinte de l’ENS par un policier affecté aux services du Palais National, ont été chantées à Ouanaminthe, à la Paroisse Mont Carmel de Capotille, le samedi 7 novembre, sur fonds de fortes émotions et d’indignations.

Des étudiants de différentes entités de l’UEH ont répondu à l’appel afin de rendre un dernier hommage à leur camarade.
 
Le célébrant principal, le père Gabriel Charles, dans son homélie de circonstance a présenté Grégory à Dieu.

« Nous croyons dans une vie pour ceux qui cherchent la justice. Nous croyons dans une vie pour ceux qui œuvent en faveur de la vérité. Nous croyons dans une vie pour ceux qui souhaitent que les choses changent », a laissé entendre le prêtre dans son message.

 « Grégory se kako, Jovenel se kaka (Bis) », ont scandé des étudiants qui croient que leur camarade restera vivant à travers les esprits. Des témoignages en des termes élogieux ont plu en faveur de la victime.

« Nous avons perdu notre camarade Saint Hilaire qui était traversé par une conscience de classe », regrette Domini Raisin qui a tenu à préciser que « les criminels ont investi les locaux de l’école et ont assassiné l’étudiant en deuxième année à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de Port-au-Prince ». 

Des étudiants ont proféré d’autres slogans hostiles au pouvoir PHTK et Jovenel Moïse et réitèrent leur engagement de continuer à se battre contre ce régime jugé incompétent et corrompu. 

Parallèlement, des étudiants de diverses entités de l’UEH, des militants anti-PHTK et d’autres personnalités ont organisé à Port-au-Prince des funérailles symboliques pour Grégory Saint-Hilaire appelant tous les étudiants de l’UEH à observer une grève lundi, mardi et mercredi.

Joubert Joseph/HIP

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