Exécution sommaire : le RNDDH appelle à l’ouverture d’une enquête contre le Commissaire Muscadin

Les dérives du commissaire du gouvernement de Miragoâne, Jean-Ernest Muscadin, doivent être sanctionnées afin d’éviter des cas répétés de violation des droits de la personne, préconise le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Pierre Espérance.

L’exécution du présumé bandit Elvain Jean-Jacques « Zo pwason » par le commissaire du gouvernement de Miragoâne, Me Jean Ernest Muscadin, continue de faire des vagues. S’il est vrai que les positions, dans la grande majorité des cas, appuient le comportement du chef du Parquet de Miragoâne, d’autres voix condamnent et exigent des sanctions. Parmi les personnalités à condamner l’exécution sommaire du présumé criminel, figure le numéro un du RNDDH.

Pierre Espérance qui réagissait, lundi, sur les ondes de Radio Kiskeya, appelle le ministre de facto de la justice Berto Dorcé, à diligenter une enquête afin d’appliquer les sanctions qui conviennent au responsable du Parquet de la juridiction de Miragoâne.

« Exécuter un sujet après l’avoir maîtrisé relève de la violation des droits humains », tranche Pierre Espérance. En outre, il dénonce une campagne calomnieuse orchestrée contre des organisations de défense des droits humains dont la Fondation « Je Klere » pour avoir exigé des poursuites à l’encontre du CG. Il rappelle que les institutions de promotion des droits de la personne demeurent les derniers recours des proches des victimes d’assassinat, de massacre d’État.
Le lynchage dont sont victimes les voix discordantes dans l’exécution du criminel prouve que le règne l’impunité institué par le régime de facto et ses prédécesseurs est préoccupant.

Sur les réseaux sociaux, dans les débats ouverts, les commentaires convergent vers un soutien au numéro un du Parquet de Miragoâne. Cet état de fait traduit un raz-le-bol de la population face à l’inaction des autorités du gouvernement de facto. En outre, des dizaines de citoyens ont marché, lundi, à Miragoâne, en signe de solidarité au commissaire Jean Ernest Muscadin, acculé par des critiques pour ses dérives contre des membres de la population civile.

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