Faux ! Archi-faux ! La levée de l’interdiction de départ contre Yanick Joseph n’est pas nouvelle
Le substitut commissaire du gouvernement Lucnas Étienne, à travers une ordonnance du Tribunal de première instance de Port-au-Prince, en date du 12 mai 2022, avait ordonné l’annulation de l’interdiction de départ et de l’avis de recherche contre l’ancienne coordonnatrice du Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17), Yanick Joseph.
Le Direction de l’Immigration et de l’Émigration au même titre que la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) a été formellement notifiée par l’acte d’annulation de l’interdiction de départ et de l’avis de recherche émis contre l’ancienne policière Yanick Joseph. Cette dernière désapprouve les informations renvoyant à une ordonnance du Parquet de Port-au-Prince en date du 27 mars 2023.
La syndicaliste rappelle que le responsable de la DCPJ, l’inspecteur général Frederick Leconte et le responsable de la DIE ont été saisis de l’ordonnance du substitut commissaire Quebex Jean et celle du substitut Guimail Nicolas en date du 19 mai 2022. Ces deux actes confirment l’annulation de l’avis de recherche et du mandat d’amener émis à l’encontre de l’ancien chef de file du mouvement syndical au sein de la Police Nationale d’Haïti (SPNH).
Pour Yanick Joseph, la décision du tribunal de Première instance de Port-au-Prince, en juridiction des référés ayant statué le 12 mai 2022 sur l’affaire, était claire. En outre, elle confie n’avoir rencontré aucun obstacle à voyager ou à vaquer à ses occupations.
À propos des rumeurs qui tentent de faire croire que l’ancienne policière serait une potentielle bénéficiaire du programme « Humanitarian Parole », Yanick Joseph réprouve ces allégations et blâme une certaine presse à sensation en quête de « buzz ». Sans citer de nom, elle dénonce un déficit de professionnalisme dont fait montre une catégorie de travailleurs de presse dans le traitement des informations.
