Food Shock Window : multiplication des programmes d’apaisement social, pour « zéro résultat »

Pour une énième fois, le gouvernement de facto dirigé par Ariel Henry a lancé un nouveau programme d’aide aux populations les plus démunies. Ce projet social qui trouve le support du FMI, est évalué à 21 milliards 600 millions de gourdes, et s’étendra sur une durée de 6 mois.

De promesses illusoires en promesses illusoires, le Gouvernement tente encore de s’attaquer aux problèmes de l’insécurité alimentaire qui touche une bonne partie de la population, soit plus de 4 millions, selon les chiffres communiqués par la coordination nationale de sécurité alimentaire (CNSA).

Food Shock Window, le nom est anglais mais le programme social qui le porte est destiné aux populations démunies. C’est dans sa résidence officielle à Musseau que le Premier ministre Ariel Henry, accompagné de plusieurs autres ministres de son gouvernement, a procédé au lancement de ce programme ce jeudi 13 avril 2023.

Le coût de ce nouveau programme gouvernemental visant à soutenir les couches les plus vulnérables est évalué à hauteur de 21 milliards 600 millions de gourdes. Le projet trouve en grande en partie le support du Fonds monétaire international (FMI), avec une contribution de plus de 15 milliards de gourdes, s’il faut croire Ariel Henry.

Le programme débutera officiellement le lundi 17 avril prochain et 7 départements géographiques du pays dont l’Ouest, le Centre et le Nord seront concernés par ce projet social, informe le gouvernement.

Comme à l’accoutumée, c’est le Ministère des affaires sociales et du travail (MAST) qui assurera la coordination de ce programme. Mais d’autres ministères, comme les Travaux publics, l’Education, le Commerce, l’Environnement, l’Agriculture et le Fonds d’assistance économique et sociale (FAES) seront également impliqués dans l’implémentation de ce programme d’assistance sociale.

Sachant qu’il y a toujours une certaine opacité dans la gestion des fonds destinés à ces genres de programmes, plus d’un se montrent sceptiques quant à la matérialisation de ce nouveau projet social. Les couches les plus défavorisées en seront-elles vraiment les vraies bénéficiaires ?
En tout cas, Ariel Henry promet que son gouvernement fera tout son possible pour que cet argent soit dépensé dans la transparence la plus totale.

« Plus question de favoritisme, de népotisme. Nous allons travailler pour changer cela », garantit le patron de la primature.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement lance des programmes d’apaisement social en faveur des plus vulnérables. Mais les résultats sont toujours invisibles et la population continue de croupir dans la misère la plus abjecte.
Très récemment, l’équipe au pouvoir avait décaissé environ 3 millards de gourdes pour un programme d’assistance, mais aucun rapport n’a été donné sur la gestion de ces fonds.

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