Formation du CEP : des leaders d’organisations de femmes dénoncent la« démagogie » du CPT
Le Dialogue inter-femme (DIFE) minimise l’annonce du président du Conseil présidentiel de transition (CPT), l’ingénieur Edgard Leblanc Fils, sur la formation la semaine prochaine du nouveau Conseil électoral provisoire (CEP), bien qu’incomplète. Cette déclaration tient lieu d’une démagogie, selon Lucinda Cassagnol Laguerre, membre de DIFE.
L’une des candidates à l’élection devant accoucher du choix d’une représentante du secteur « femme » au CEP, Ericame Joachim décèle des zones d’ombre dans l’initiative de « Kay fanm » qui a abouti à la désignation de Marie Barbara Guillaume comme déléguée du secteur dans l’organe électoral. Selon ses explications, des confusions dans la liste des
organisations, des manquements dans le processus de dépouillement, l’absence de transparence caractérisent l’élection.
Pour protester contre l’organisation « Kay fanm » qui a conduit le processus, Ericame Joachim soutient avoir saisi un cabinet d’avocats afin de constituer le dossier. Elle rapporte
avoir également transmis au Conseil présidentiel une requête dénonçant des irrégularités graves qui entourent le processus.
À ce stade, aucun suivi n’a été fait jusqu’à ce que l’organisation « Kay fanm » et d’autres regroupements ont décidé de publier le verdict actant la victoire de Marie Barbara Guillaume.
D’autres voix comme celle de Lucinda Cassagnol Laguerre minimise l’annonce du président du CPT, l’ingénieur Edgard Leblanc Fils, sur la possibilité de former un organe électoral en dépit des divergences sur le choix de certains représentants de secteur.
En outre, elle rejette l’initiative unilatérale de « Kay fanm » dans le choix de l’artiste engagée Marie Barbara Guillaume. Le vote de 5 organisations pour représenter un secteur regroupant plus de 500 organisations, relève du déshonneur, selon la dirigeante de DIFE.