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Formation du CEP : un membre du HCT met dos-à-dos des membres du secteur protestant

L’implication des secteurs de la vie nationale pour pourvoir à la formation du nouveau Conseil électoral provisoire (CEP) a toujours créé des frictions au sein des instances appelées à choisir un représentant. S’agissant du secteur des cultes réformés, le choix du nouveau délégué reste dans l’impasse avec des dénonciations de parts et d’autres dont le pasteur Calixte Fleuridor, membre du Haut conseil de transition (HCT), reste l’un des protagonistes.

Le président de la Conférence des pasteurs (COPAH), Dorvila Normil dénonce avec véhémence le comportement arbitraire du président de la Fédération protestante d’Haïti (FPH), Calixte Fleuridor pour avoir fait mainmise sur le processus de désignation du représentant des cultes réformés au CEP. Selon l’homme d’Église, le dirigeant du HCT s’approprie le processus en initiant de manière unilatérale un appel à candidature pour recruter le représentant.

Suivant la correspondance du Conseil présidentiel de transition (CPT), la Fédération protestante d’Haïti (FPH), le Conseil national spirituel des Églises d’Haïti (CONASPEH), la COPAH et d’autres organisations devront initier des consultations communes en vue de désigner un représentant au CEP. Au départ, les termes ont été violés puisque la Fédération a décidé de faire cavalier seul en écartant les autres organisations de la communauté protestante, déplore le pasteur Dorvila Normil.

Pour tenter de ramener les protagonistes à la raison, une correspondance de la COPAH a été acheminée à la FPH pour rappeler à ses membres qu’aucune organisation et structure du milieu protestant ne détient le monopole dans les prises de décisions. En ce sens, le pasteur Calixte Fleuridor est invité à impliquer les autres acteurs du secteur dans le processus pour faciliter la désignation du représentant des cultes réformés au CEP, sans contestation conformément à la tradition et aux principes régissant le fonctionnement des institutions chrétiennes protestantes, poursuit le pasteur Dorvila Normil.

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