#FreeHaïti, le SOS d’un pays en détresse

Depuis la mort d’au moins 4 policiers, Georges Renois Vivender, Désilus Wislet, Eugène Stanley, Ariel Poulard tués au combat, le vendredi 12 mars, lors d’une opération anti-gang dans le sud de la Capitale haïtienne, l’hashtag #FreeHaiti est devenu viral sur les réseaux sociaux particulièrement sur Twitter. Des Haïtiens disent être à bout par l’emprise des gangs réputés proches du pouvoir sur le pays et apparemment mieux équipés que les forces de police.

Plusieurs stars internationales et nationales ont emboité le pas. Des artistes comme la rappeuse américaine Cardi B affiche son soutien à la cause. Rapsody aussi rappeuse américaine en a fait de même et plus près de nous la star hollywoodienne d’origine haïtienne Jimmy Jean Louis et le rappeur français Kalash qui s’est déjà produit en Haïti.

« Le gouvernement haïtien nous terrorise. Nous ne pouvons pas marcher librement dans notre propre pays à cause des gangs qu’il soutient. La situation s’empire, et si nous n’obtenons pas d’aide pour le crier au monde, ils nous tueront tous. #FreeHaiti» a tweeté une internaute précisant que ce mouvement déclenché par ce hashtag compte faire entendre le cri des Haïtiens partout dans le monde et attirer la solidarité internationale afin de mettre fin au règne des gangs en Haïti et ce pouvoir jugé illégitime et corrompu.

«Les femmes et les filles kidnappées sont violées collectivement et soumises à des traitements cruels, inhumains et dégradants. Une fédération de gangs armés influents voit ses demandes satisfaites par le gouvernement, tandis que les armes illégales, interdites par un embargo américain sur les armes, entrent librement dans le pays », a dénoncé Rapsody, rappeuse américaine de 38 ans. Alors que des artistes haïtiens comme Beethova Obas, Rutshell Guillaume, Baky Popilè en ont fait de même.

Depuis la fin de son mandat constitutionnel le 7 février 2021, Jovenel Moïse, jugé incompétent et corrompu, s’accroche au pouvoir et compte se maintenir avec des fausses réformes. Une coalition criminelle dénommée « G9 An Fanmi ak Alye » a été formée sous la bénédiction du pouvoir en place et depuis terrorise la population. La recrudescence des cas d’enlèvements contre rançon est devenue la règle depuis tantôt un an aggravée par la fédération des gangs à travers le G9.

Bouton retour en haut de la page