Gonaïves: La célébration du 218ème anniversaire de l’Indépendance dans l’impasse

Le gouvernement de facto maintient le mystère sur la participation ou non des officiels aux activités marquant le 218ème anniversaire de l’Indépendance aux Gonaïves.

Aucune communication sur les incidents survenus au soir mardi sur la Place d’Armes, où l’un des ouvriers a été blessé par balles. Entre-temps, la mobilisation du groupe «Nou se revolisyonè» contre la présence du premier ministre Ariel Henry ne faiblit pas.

Après un début de matinée agitée, un certain calme a régné, dans l’après-midi du mercredi, au centre-ville des Gonaïves. Les détonations automatiques ont cessé, un regain d’activité, particulièrement le transport en commun, a repris ses droits, rapporte un journaliste local.

Dans l’intervalle, le chantier de construction des stands suspendu depuis mardi, n’a pas repris. Aux dernières nouvelles, la compagnie chargée d’ériger les stages a renoncé à poursuivre les opérations. Dans l’après-midi du mercredi, profitant du calme apparent, des responsables de la firme ont procédé à l’évacuation des matériels. Des camions ont dû transporter les équipements vers des lieux hors de la ville, constate sur place un journaliste.

Entre-temps, une délégation composée du ministre de l’intérieur, Liszt Quitel, du directeur de cabinet du premier ministre, l’ingénieur Samuel Henry Saturne, attendue aux Gonaïves, a brillé par son absence. Des opérations d’assainissement envisagées par les militaires des Forces Armées d’Haïti (FAd’H) également annoncées n’ont jusqu’ici pas été exécutées.

Parallèlement, les autorités locales aux Gonaïves manquent à l’appel au milieu des tensions. L’agent exécutif intérimaire, Donald Diogène, le délégué départemental ai Chawel César le commissaire du gouvernement, Serard Gasius, entre autres, se terrent dans un silence pesant.

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