Grève : les activités au point mort à Port-au-Prince et dans certaines villes de province

À l’initiative de plusieurs organisations syndicales de différents secteurs, toutes les activités sont paralysées à Port-au-Prince, ce lundi 18 octobre, en vue de protester contre la recrudescence de l’insécurité et des cas d’enlèvements contre rançon dans le pays.

Les écoles, les banques commerciales, les supermarchés ont gardé leurs portes fermées ce lundi matin. Le transport en commun est presque totalement paralysé, seuls des chauffeurs de taximoto, peu nombreux, assurent quelques trajets. Contrairement à la grève du lundi 4 octobre, celle-ci est respectée presqu’à 100 pour cent. Même cas de figure à Petit-Goave où des protestataires ont érigé des barricades de pneus enflammés. Les établissements scolaires et les banques commerciales restent fermés. Au Cap-Haïtien et à Jérémie des sources concordantes rapportent que les activités fonctionnent comme à l’accoutumée.

Le samedi 16 octobre, 16 missionnaires américains et un canadien ont été kidnappés sur la route de Ganthier. Le gang criminel dénommé 400 Mawozo est accusé d’être à l’origine de ces enlèvements. L’administration Biden dit prendre très au sérieux ces enlèvements et a déjà dépêché en Haiti des agents du FBI en vue de négocier leur libération sans rançon. Le cas échéant, une opération policière ou militaire n’est pas à écarter, selon le député Adam Kinzinger, qui siège à la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants.

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