Haïti-Crise : Entre «fèmen peyi» et pression du G9, les activités sont à nouveau paralysées
Nouvelle journée de paralysie des activités en Haïti, dans les villes de province comme dans la capitale. Plus rien ne fonctionne ce mardi 26 octobre 2021, le mouvement «fèmen peyi» se poursuit. Parallèlement, les bandits du G9 mettent de la pression et bloquent toute tentative de livraison du carburant dans les pompes à essence.
À Hinche, aux Cayes, à St Marc , à Jacmel et aux Gonaïves, les rues sont désertes. Les chauffeurs restent chez eux pour continuer la protestation contre la rareté du carburant, le kidnapping et l’insécurité. Même cas de figure à Ouanaminthe où des tirs d’armes à feu ont été entendus. La frontière haïtiano-dominicaine est fermée, des barricades sont érigées dans les rues.
Par ailleurs, à Port-au-Prince, les rues sont aussi désertes. Pas de circulation, les institutions publiques et privées restent fermées. Également, des tirs nourris sont entendus dans les zones contrôlées par le G9, notamment à Drouillard où l’accès au site de stockage de Varreux est bloqué. Par cet acte, les bandits veulent réclamer la tête d’Ariel Henry à la Primature.
L’opération «fèmen peyi», menée par les syndicats de transport, se poursuit jusqu’au mercredi 27 octobre. En revanche, personne ne sait quand les bandits armés du G9 mettront fin à leur mouvement empreint de violences.