Haut Conseil de Transition : Un accord politique attendu dans les prochaines heures

Sauf retournement de situation, le Haut Conseil de Transition (HCT) devra voir le jour avec la signature dans les prochaines heures d’un document politique entre des protagonistes de la crise. Des pas importants ont été franchis, se félicite le Dr. Louis Gérald Gilles, signataire de l’Accord du 11 septembre.

Des signataires de l’Accord de Musseau, des promoteurs de l’Accord de Montana et d’autres acteurs politiques non-alignés approuvent déjà le projet du Haut conseil de transition (HCT). L’ancien parlementaire Louis Gérald Gilles qui intervenait, lundi sur les ondes de Radio Kiskeya, évoque un timing restreint dans la mise en œuvre du HCT. Selon le dirigeant de « NOULAH », dans les prochaines heures, entre mardi et mercredi, le document devant acter la nouvelle gouvernance politique sera incessamment signé.

Le nouveau consensus national prend en compte la mise sur pied d’un Conseil de 5 membres devant accompagner l’actuel premier ministre de facto, le docteur Ariel Henry. Il est désormais question de multiplier les consultations entre les acteurs politiques sur le profil des membres du HCT et d’envisager des modifications dans le cabinet ministériel, indique l’ancien parlementaire. Un président ou un coordonnateur aura la charge de diriger le Haut conseil de transition, précise le Dr Gilles.

Un organe de contrôle de l’action gouvernementale de 55 membres, issus de diverses tendances politiques, aura pour mission de compléter la Cour de Cassation, de concevoir un nouveau Conseil électoral provisoire (CEP) participe également dans l’agenda de HCT. À ce stade, les revendications populaires, nées de la décision de revoir à la hausse des prix du carburant, sont à mettre au placard, souligne l’allié du Dr Ariel Henry. Pour lui, le HCT dépasse la simple question d’un Exécutif bicéphale ou monocéphale, mais avec des objectifs clairs de doter le pays des institutions Constitutionnelles découlant des élections à l’horizon de février 2024.

Dans l’intervalle, aucune considération sur l’implication de la communauté internationale dans ce consensus n’a été évoquée. Entre-temps, les signataires du Protocole d’entente nationale (PEN) dénoncent le document en circulation et prônent l’avènement d’un Exécutif bicéphale.

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