Harry Robert Jacques Bretous entre les mains de la police

Activement recherché par la DCPJ dans le cadre du double meurtre des 2 jeunes danseurs (Nancy Dorléan et Sébastien Petit), Harry Robert Jacques Bretous, suspect #1, s’est rendu à la police, ce mercredi 8 juillet 2020.

Il était aux environs une heure de l’après-midi, quand Harry Robert Jacques Bretous s’est rendu volontairement au sous-commissariat de Thomassin, dans commune de Pétion-Ville. Suspecté dans cette affaire, M. Bretous est actuellement sous le contrôle des agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire.

L’information a été confirmée par le Porte-parole adjoint de la police nationale d’Haïti, Gary Desrosiers. Contacté par la rédaction d’Haïti Infos Pro, le commissaire divisionnaire a fait savoir que le suspect répond actuellement aux questions de section homicide au sein de la DCPJ. « Nous sommes actuellement à la dernière phase de l’enquête. Les familles des victimes, la population haïtienne en général seront informés de tous les éléments additionnels… », rassure Gary Desrosiers.

Rappelons que suite au décès tragique des 2 jeunes danseurs, un avis de recherche a été lancé contre Harry Robert Jacques Bretous, le 2 juillet dernier. Dans le cadre de son enquête, la police judiciaire avait confisqué le véhicule du suspect, qui avait des traces assimilables à du sang. « Par la suite, des analyses ont été effectuées », a informé Gary Desrosiers. A Pèlerin, Bois Verna, Montagne noire et Thomassin 32, des opérations policières ont été également menées par la Direction Centrale de la Police Judiciaire.

Agé de 38 ans, étudiant en 4ème droit, père de 5 enfants, Harry Robert Jacques Bretous est le fils de l’ancien candidat à la présidence, Joseph Harry Bretous. Il est accusé d’être le présumé assassin de Nancy Dorléan et de Sébastien Petit, retrouvés morts calcinés le 24 juin dernier, dans la commune de Tabarre. La mort tragique de ces 2 jeunes danseurs a suscité l’indignation des Haïtiens, particulièrement sur les réseaux sociaux. À l’unanimité, des citoyens, en Haïti comme à l’étranger, exigent justice pour les victimes.

HIP / Haiti Infos Pro

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