Incapable de freiner l’insécurité et le kidnapping, le gouvernement accuse l’opposition

Le Chef du gouvernement de facto, Claude Joseph, brandit la menace de poursuivre les membres de l’opposition politique qui tirent les ficelles dans l’insécurité manifestée particulièrement par les actes de kidnapping. Dans le même temps, il mise sur le dialogue politique pour adresser la crise sociopolitique.

Le premier ministre de facto, Claude Joseph, formule les mêmes attaques de Jovenel Moïse à propos de la multiplication des actes de kidnapping à Port-au-Prince et ailleurs. Pour lui, les auteurs de cas d’enlèvement ont une adresse et incessamment le gouvernement compte agir. Il renouvelle la volonté de l’équipe de facto de freiner l’insécurité en visant des adversaires du pouvoir, alors que dans le même temps, il appelle au dialogue en vue de faciliter l’exécution de deux chantiers de Jovenel Moïse à savoir le référendum constitutionnel et les élections générales.

Aux commandes de la Primature, Claude Joseph, 22 jours après avoir été nommé par Jovenel Moïse, affirme être déterminé à combattre l’insécurité. Il fait état de 4 réunions du Conseil supérieur de la Police nationale réalisées pour adresser le banditisme, la criminalité qui menace la paix publique.

« Les autorités policières ont été instruites pour traquer les bandits qui menacent l’ordre public. Des materiels commandés arriveront sous peu pour faciliter à la Police nationale d’Haïti (PNH) d’intervenir dans les zones rouges », a-t-il annoncé.

À propos du processus referendaire, Claude Joseph estime que la population se mobilise pour s’embarquer dans l’aventure. En évoquant plusieurs sondages commandités par la firme BRIDES, Claude Joseph déclare que 85% de la population haïtienne accueille favorablement l’initiative de changer la Loi-mère.

Une autre étude réalisée par la firme  »Ayiti nou vle a », confirme que 87% de la population adhère au projet. Par ailleurs, il rappelle à la communauté internationale que le référendum constitutionnel relève d’un acte de souveraineté nationale, il revient aux Haïtiens de s’entendre sur la question tout en laissant une option au Comité consultatif indépendant de mener des consultations auprès d’autres secteurs de la vie nationale pour dissiper l’inquiétude manifestée.

De son côté, le directeur général ai de la PNH, Léon Charles, rapporte que des unités spécialisées ont conduit, dans l’après-midi du 3 mai, une opération pour libérer des otages à Canaan. Le docteur Jenny Édouard Pierre-Lys et son fils Noha Sacha Pierre-Lys ont été libérés à la suite d’une intervention soldée par le décès d’un présumé bandit, la saisie d’un fusil automatique. Il annonce que des enquêtes ont été diligentées pour faire la lumière sur l’exécution du policier Guerby Geffrard, assassiné dans des conditions troublantes.

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