Incapable d’éradiquer le kidnapping, Jovenel Moïse envoie une pensée spéciale aux victimes

À la cérémonie inaugurale d’un nouveau bâtiment administratif devant loger un bureau de la douane à l’aéroport international Toussaint Louverture, l’apprenti dictateur, Jovenel Moïse, a sympathisé avec les familles victimes de la recrudescence des enlèvements évoquant l’église et d’autres secteurs touchés par ce fléau.

Jovenel Moïse, qui n’a jamais raté un moment pour doucher ses opposants politiques, cite le kidnapping parmi l’une des trois catastrophes, à savoir « Peyi lòk » et le coronavirus, ayant frappé le pays pendant ces trois dernières années. Cependant, le président de facto jugé illégitime, incompétent et corrompu, croit qu’on est arrivé à un point de non-retour et appelle toutes les forces vives de la nation à se mettre ensemble afin de sortir le pays de cette crise dans laquelle il s’enlise.

Néanmoins, Jovenel Moïse, ingénieur autoproclamé, accusé par un rapport officiel d’avoir détourné des fonds publics relatifs au programme PetroCaribe, croit que l’instabilité politique serait fomentée par un petit groupe en vue de soulever le peuple contre les autorités.

« Je suis conscient que l’État doit redoubler d’effort contre cette catastrophe (le kidnapping). J’entends le cri des victimes », a réagi Jovenel Moïse accusé par plusieurs rapports d’organismes de défense des droits humains d’être de connivence avec les gangs surtout la coalition criminelle G9 an Fanmi ak Alye.

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