Incendie d’un blindé et du bureau des Douanes à Ganthier : des bandits désapprouvent Edgard Leblanc
Au moment où les policiers kenyans de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) déployés à Port-au-Prince se contentent de faire du tourisme, les bandits armés du gang «400 Mawozo» multiplient des attaques armées contre des symboles de l’État. Le président du Conseil présidentiel de transition (CPT) qui prétend que la situation sécuritaire s’améliore en Haïti, est rattrapé par ses discours vides, après l’attaque perpétrée à Ganthier.
Des bandits armés du gang «400 Mawozo» ont ce dimanche incendié un blindé de la Police nationale d’Haïti (PNH) et le bureau de l’Administration générale des Douanes (AGD). L’attaque perpétrée à Ganthier par des criminels n’a pas pu faire face à une résistance policière. Selon des sources locales, les policiers ont déserté l’espace depuis l’aube, laissant le champ libre aux bandits.
Après l’acte criminel, le chef de gang Wilson Joseph «Lanmò san jou» accompagné d’hommes lourdement armés jubile de son forfait. Il s’est emparé d’une casquette d’un policier pour confirmer son hégémonie dans la zone. Il est rapporté que les bandits ont verrouillé un pont métallique facilitant la liaison terrestre à Ganthier.
Depuis le 21 juillet dernier, les bandits du gang «400 Mawozo» entretiennent un climat de terreur dans la commune de Ganthier. Les annonces de reprise de la situation réitérée par la PNH supportée par des soldats kényans contrastent avec la démonstration imposée par les gangs criminels à Ganthier.
