Insécurité : Les activités économiques tournent au ralenti aux alentours de Bel-Air

(HIP)- Les activités économiques et commerciales sont partiellement paralysées au Bel-Air depuis la fin du mois août, alors que les membres de l’association criminelle G9 an Fanmi et Alliés menait des attaques sanglantes contre la population civile du quartier qui se situe à quelques mètres du Palais présidentiel.

Alors que le ministre de facto des affaires étrangères, Claude Joseph, clame haut et fort qu’il n’y a pas de cas de violation de droits humains en Haïti, les commerçants et propriétaires d’entreprises aux environs du Bel-Air vivent une situation infernale à cause de la violence des gangs armés.

La Rue Montalais reste barricadée ainsi que Morne Marinette. Une stratégie selon des habitants de la zone, questionnés à ce sujet, en vue de réduire la marge de manœuvre des membres du G9 qui assassinent impunément. 

« Les gens ne viennent plus acheter nos produits parce qu’ils ont déserté la zone à cause de la violence armée et ceux qui y restent ont peur. Alors que nous avons des dettes à rembourser », a lâché un propriétaire d’une quincallerie dans la trentaine.

« Les voitures ne passent plus ici. Tout est au point mort. Nos petits commerces connaissent des jours plus que difficiles », a indiqué des marchandes détaillants qui soulignent qu’elles peinent à subvenir aux besoins de leur famille.

« Je n’arrive pas à payer l’écolage de mes enfants qui juste qu’à présent n’ont pas leur relevé de notes », a laissé entendre une commerçante la mort dans l’âme. 

Joubert Joseph/HIP

Crédit photo Le Nouvelliste

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