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Insécurité : Port-au-Prince plongée dans la terreur, un présumé bandit abattu par la police

L’image d’un corps allongé sur la chaussée gisant dans son sang était devenue virale sur les réseaux sociaux peu de temps après l’intervention des forces de l’ordre à Lalue.

L’ascendance criminelle à Port-au-Prince nourrie par des cas d’exécutions, d’enlèvements et de séquestrations contre rançon continue de faire des victimes. Si la tendance qui prédomine renvoie à des victimes dans le camp de la population civile, il est un fait que la vigilance policière pour freiner les gangs nécessite de grands efforts.

L’intervention jeudi d’une patrouille policière pour neutraliser un présumé kidnappeur à Lalue figure parmi tant d’autres cas de violence armée qui ont secoué la capitale. Tous les secteurs d’activités socioéconomiques ont été fortement touchées par un affollement caractérisé par des rumeurs tout azimuts, des annonces d’assassinat et d’enlèvement.

Au Champs-de-Mars, l’image d’une multitude de gens qui fuyaient le Centre de réception et de livraison de document d’identité (CRLDI) résume à elle seule l’intensité des tensions et la peur qui en résulte. Des automobilistes, des motocyclistes et piétons tentaient de frayer une voie au milieu des détonations sporadiques qui retentissaient à la rue Lamarre.

Tableau similaire pour d’autres secteurs limitrophes du siège social de la Natcom fortement perturbé par des tirs sporadiques et des déplacements constants d’usagers qui tentaient d’éviter les zones tendues. Des citoyens s’affolaient à l’idée de regagner leur domicile.

À quelques heures de la rencontre au Canada entre le Président américain Joe Biden et le Premier ministre canadien Justin Trudeau sur plusieurs dossiers dont celui d’Haïti, des résidents de la capitale haitienne ont vécu des épisodes de terreur.

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