Joseph Lambert et son obsession présidentielle, Bedford Claude remplacé : l’essentiel de l’actualité

Le coup de force de Joseph Lambert pour s’emparer du Palais national a été une fois de plus infructueux. Un concert de crépitements d’armes automatiques a contraint les invités à fuir le Parlement.

Le bureau politique du Président du tiers du Sénat, Joseph Lambert, annonce que la cérémonie de présentation de serment de «l’animal politique» comme Président de la République est maintenue au mercredi 15 septembre au Parlement. La décision de reporter l’activité survient après que des hommes lourdement armés ont troublé l’agenda programmé au mardi 14 septembre.

Un concert de balles a forcé les invités, les parlementaires, les journalistes à se mettre à l’abri des projectiles, suivant des images tournées en boucle sur la toile.

Aucun bilan n’a été établi sur ces incidents, cependant d’autres sources font état d’une situation de trouble et de tension ayant agité l’environnement du Parlement à l’annonce de la tenue de la cérémonie. Jusqu’à tard dans la soirée, d’autres membres de la délégation des journalistes, des parlementaires et employés du Sénat ont du être évacués sous haute sécurité.

Des véhicules blindés de la Police nationale d’Haïti (PNH) ont été mobilisés pour faciliter l’évacuation des occupants des lieux. En dépit du fait que les détonations se sont poursuivies.

On annonce également que des dispositions ont été adoptées par l’équipe du sénateur du Sud’Est pour organiser la cérémonie, ce mercredi, au Parlement.

En outre, à quelques pas du Parlement, dans l’après-midi du mardi, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, Liszt Quitel a procédé à l’installation du Frantz Louis-Juste comme nouveau commissaire du gouvernement de la juridiction de Port-au-Prince. Il remplace à ce poste, Bed-Ford Claude révoqué pour faute administrative grave, selon la teneur de la lettre d’Ariel Henry, virale sur les réseaux sociaux. Le titulaire du MICT a tenu à rappeler que seul le premier ministre est habilité à opérer des changements au sein de l’administration publique, au regard des règlements régissant le fonctionnement de l’État.

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