La 11ème édition du festival interculturel « Kont Anba Tonèl » arrive enfin !

La 11ème édition du Festival interculturel « Kont Anba Tonèl » se tiendra du 20 au 25 octobre prochain sous le thème « En faim de conte », selon ce qu’a annoncé le directeur artistique de Foudizè Théâtre, Chelson Ermoza. Cette édition qui n’a pas d’invité d’honneur se produira dans divers espaces comme la DNL, le Centre d’Art, le Centre Culturel Jaden Sanba, École Les Petits Soleil pour ne citer que ceux-là.

Selon le comédien et conteur Chelson Ermoza, cette édition du festival initié à Port-au-Prince par la compagnie de théâtre Foudizè Théâtre a pour objectif d’aborder la question de la faim à différents niveaux dans le conte, à savoir la faim comme problème social et la faim comme besoin de culture littéraire, a-t-il laissé croire. Entre autres, cette manifestation culturelle annuelle sera marquée par des ateliers, des spectacles de danse et de conte, des conférences, des expositions, des performances ect.

« Le festival depuis 10 ans se réalise toujours entre le 20 et 27 mars. Le 20 mars qui marque la journée internationale du conte et le 27 mars celle du théâtre ; mais pour l’année 2020, vu les contraintes liées à la pandémie COVID 19 nous étions dans l’obligation de renvoyer le festival, ce qui explique la raison pour laquelle cette édition se réalise au mois d’octobre », a indiqué Chelson Ermoza tout en soulignant que le festival est ouvert à tout public et demeure un espace de dialogue entre les cultures, de création et de tolérance.

Cette année le festival Kont Anba Tonèl n’a pas d’invité d’honneur, a fait savoir Chelson Ermoza. Cependant l’écrivaine Evelyne Trouillot sera présente dans le but d’animer un atelier d’écriture de conte dénommé « Atelier Conte Rendu », détaille-t-il. « Cet atelier vise à encourager beaucoup plus de jeunes à écrire des contes afin d’augmenter la production littéraire du genre », a-t-il ajouté tout en précisant que cette activité interculturelle compte faciliter des échanges entre les conteurs haïtiens et étrangers et initier les jeunes à l’art de conter afin de préserver ce pan de notre littérature orale à travers des ateliers de création, des expositions en milieu rural, scolaire et centres culturels.

Joubert Joseph / HIP

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