La compagnie téléphonique Digicel affectée par les conflits armés à Martissant

De Martissant étant, les balles qui chantent affectent le fonctionnement de la Digicel. Des fibres optiques ont été coupées, occasionnant une panne de communication dans presque toute la partie Sud du pays, c’est ce qu’a indiqué Maarten Boute, le PDG de la compagnie, dans un message publié, le 3 juin 2021, via son compte Twitter.

Ce qui se déroule à Martissant depuis tantôt 4 jours dérange les habitants de la zone, mais aussi ceux du Grand Sud d’Haïti.

Communiquer via la réseau Digicel dans ce conglomérat du pays devient une galère. À chaque appel placé via le réseau Digicel, un message vocal accueille le client.

Ce, du fait que des fibres ont été sabotées en raison de la situation de violence armée qui règne à Martissant, à en croire, Maarten Boute, PDG de la Digicel.

Dans un premier temps, M. Boute évoque une panne technique liée aux troubles sociaux et à la violence qui paralyse le quartier de Martissant.

«Akoz pànik ki gen sou Matisan, nou gen plizyè fib ki koupe. Nan anpil zòn, sòti Kafou rive nan Sid, Sidès, Nip ak Grandans, se sèl vwa (apèl) ki pase ak 3G kèk kote.», a souligné le numéro de la compagnie rouge et blanc.

Par la suite, il a formulé des excuses auprès des abonnés affectés par ce problème tout en espérant d’y remédier sous peu. En attendant que le calme revienne, la compagnie informe sa clientèle que les difficultés ont été identifiées.

«An atandan sitiyasyon an kalme pou fib yo repare, nou eskize n e mande kliyan ki afekte yo pran ti pasyans!», conclut la communication.

Si certains résidents de Martissant sont contraints de fuir la zone pour échapper aux balles des bandits, d’autres sont restés cloîtrés chez eux, sans eau et sans nourriture.

En plus de cela, des citoyens vivant dans des zones limitrophes de Martissant sont également touchés par les conflits armés et les affrontements entretenus par les hommes de ‹‹Ti Bwa›› et ceux de Grand-Ravine.

Au regard du développement de la situation, avec la poursuite des ecalades de violence, la solution à cette défaillance technique confrontée par la Digicel n’est, semble-t-il pas pour demain.

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