Le calvaire des femmes et filles face aux atrocités : un rapport du Club Santé Mentale
Le Club Santé Mentale de Carrefour (CSMC) a publié un rapport sur les violences faites aux femmes et aux filles (VFFF) dans la commune de Carrefour. Cette étude, réalisée au début de l’année 2024, met en évidence l’impact dévastateur de l’insécurité sur les femmes et les filles de cette région. Financé par la Coopération suisse en partenariat avec l’organisation « Sourire d’enfants d’Haïti », ce projet vise à fournir un appui psychologique et à renforcer les moyens de subsistance des victimes.
La situation sécuritaire en Haïti, en particulier dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, s’est considérablement dégradée ces dernières années. Des bandes armées contrôlent plusieurs quartiers, et les femmes et filles de Carrefour en subissent directement les conséquences. L’enquête s’est concentrée sur plusieurs quartiers de la commune, notamment Bizoton, Mahotière, Arcachon, Thor, Mariani et les Rails, afin d’évaluer l’étendue des violences basées sur le genre (VBG).
Le projet vise à offrir des services de protection et de soutien psychologique aux victimes les plus vulnérables. Il inclut des consultations médicales et psychologiques, la distribution de kits d’hygiène, ainsi que des activités de sensibilisation via des théâtres-forums et des spectacles. Le rapport insiste sur la nécessité d’un accès immédiat à ces services pour les survivantes de violences.
L’enquête a révélé des statistiques alarmantes. Près de 70 % des femmes interrogées ont rapporté avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles. Ces violences se déroulent principalement à domicile, et une proportion significative de femmes a dû quitter leur maison en raison de ces abus. Une autre donnée frappante concerne le besoin urgent de soutien psychologique : la majorité des victimes n’a jamais eu accès à une assistance psychologique, malgré les traumatismes qu’elles ont subis.
Les adolescentes et jeunes femmes sont particulièrement touchées par ces violences. L’enquête montre que les victimes sont souvent âgées de moins de 25 ans, bien que des femmes plus âgées, y compris des veuves, soient également affectées. Le PNUD estime que 29 % des femmes haïtiennes âgées de 15 à 49 ans subissent des violences physiques, et dans 45 % des cas, l’auteur des violences est le partenaire intime. Ces statistiques soulignent la prévalence et la gravité du problème à Carrefour.
L’enquête du Club Santé Mentale de Carrefour éclaire une crise humanitaire silencieuse. Les violences faites aux femmes et aux filles à Carrefour ne sont pas seulement une question de sécurité, mais aussi une violation de la dignité humaine. Le soutien psychologique et les initiatives de réhabilitation économique proposés par le CSMC sont des étapes cruciales pour aider ces survivantes à reconstruire leur vie. Le rapport appelle à une intervention plus large et plus systématique pour combattre ce fléau.
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